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David Walters, Globe-singer

Le multi-instrumentiste, DJ, compositeur et animateur TV sort la vidéo de « Mama », premier extrait d’un nouvel album prévu pour 2020 sur le label Heavenly Sweetness.

Crédit photo : Ingrid Mareski

C’est en 2006 que  David Walters sort Awa, son premier album sur le label Ya Basta! avec le très remarqué « Mesi bon dyé », une adaptation d’une prière écrite par le guitariste haïtien Frantz Casseus en 1954. Trois ans plus tard, il sort Home, s’associant avec des artistes aussi brillants qu’Asa ou Arthur H. Le démon du voyage l’attend au tournant : en 2011, il est sélectionné par Canal+ pour animer l’émission «Les Nouveaux Explorateurs». Dès lors, on le voit voyager aux quatre coins du monde, en Afrique, en Amérique du Sud ou en Asie à la rencontre de personnages hauts en couleurs qui vivent par et pour la musique. Nourri de ces voyages, David Walters réalise en 2015 la mixtape NeverStopExploring avant de repartir, cette fois-ci à la Nouvelles Orleans, pour participer au projet Nola Is Calling qui retisse des ponts entre la ville et ses racines africaines.

Quelques mois plus tard seulement, le temps de digérer toutes ces expériences enrichissantes, David a repris le chemin de l’écriture, un chemin qui l’a mené jusqu’au prolifique Patchworks (Mr President, Voilaaa, Da Break…) avec qui il s’est associé pour réaliser son nouvel album, dont le premier extrait, « Mama » vient d’être mis en image. Un titre qui résonne comme un retour aux racines créoles de David, et un hommage à sa grand-mère que l’on entend à la fin de la chanson. PAM l’a contacté pour en savoir plus.

« Mama », c’est un hommage à ta grand-mère ? peux-tu nous parler d’elle ?

« Mama » est un hommage à la femme afro-caribéenne, la femme charismatique, puissante, combattante, qui surmonte les difficultés sans jamais être victime. Femme tendre, forte et poétique qui organise sa vie, son autonomie. Cette femme sur laquelle on se construit et qui fait des miracles au quotidien, qui tient la baraque, élève ses enfants et parfois ceux des autres avec cet esprit de sororité.

Oui c’est un hommage à ma grand-mère ! Avant de nous quitter ma grand-mère est venue passer quelques jours chez nous, l’occasion pour moi de lui poser quelques questions sur le récit de sa vie, son parcours et quelques anecdotes bien trempées.

Est-ce sa voix qu’on entend à la fin de la chanson ?

On entend sa voix oui, les conseils d’une mère assez basiques mais finalement universels : d’où l’on vient. Un retour aux sources, aux racines, aux couleurs et aux parfums de nos îles caraïbes. C’est une façon pour moi de la faire encore exister, en musique, par ses mots, sa voix, son rire et sa douceur. Dans mes fantasmes musicaux cette femme pourrait être Nina Simone, Miriam Makeba, ou en politique Christiane Taubira ! Ces femmes sacrées, ces femme sans peurs !

Le clip mêle des images qui semblent issues d’archives des années 70, quelque part dans les Caraïbes…  d’où viennent-elles et que voulais tu raconter en les montant ensemble ?

J’ai voulu plonger le titre dans un décor Caraïbes 70s anglophone (Saint-Kitts-et-Nevis d’ou vient mon grand-père mais aussi des images des Barbades, ou encore de Trinidad …). Cette région du monde d’où mon grand-père est né avant de migrer vers New-York puis Londres où est née ma mère.

Un doux mélange d’une époque soul créole dont nous avons dessiné la couleur avec Bruno Patchworks (producteur & réalisateur de l’album, ndlr), des bals d’orchestre des “Vikings » à nos carnavals exutoires jusqu’à la couleur de mes premiers vinyles, Gil Scott Heron, Bill Withers, les décors et artistes du « Soul Train « .

Toutes ces ambiances musicales sont mes inspirations premières retranscrites à ce que nous vivons aujourd’hui .

Écoutez « Mama » sur la plateforme de votre choix.

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